Ardour, Firefox, FlightGear, GIMP, GPL, K3b, Konqueror, LibreOffice, Linux, SeaMonkey, Thunderbird
Ardour est une station de travail audio-numérique, c'est à dire un logiciel d'enregistrement et de traitement multi-piste. Il s'agit sûrement de l'application la plus aboutie en termes d'audio sous GNU/Linux à ce jour. Elle rivalise avec de nombreuses applications propriétaires bien connues des professionnels. Ardour peut utiliser n'importe quel nombre de pistes (ou de bus d'entrée / sortie), Jack et donc d'être synchronisé avec n'importe quel type d'application compatible avec Jack, comme par exemple Hydrogen (batterie électronique). Ardour supporte des matériels de 8 à 32 bits et des fréquences de 8Khz à 192Khz. Pas de limite sur le nombre de bus ou de pistes. Ardour est compatible avec les signaux MTC en maître / esclave et MMC (niveau 1). Toutes les opérations de mixage et d'édition peuvent être faites au moyen d'une surface de contrôle de type MIDI, telle la Tascam US-224. Des algorithmes de réduction de bruit sont aussi disponibles, ainsi que la possibilité d'automation. Ardour permet l'import / export de fichiers RIFF/WAV, AIFF , Paris, .au et .snd. Le format natif est le EBU Broadcast WAVE 32 bits.
Mozilla Firefox est un navigateur Web libre, développé et distribué par la Mozilla Foundation avec l'aide de milliers de bénévoles, grâce aux méthodes de développement du logiciel libre et open source. Le navigateur peut être personnalisé à partir d'une base épurée. En effet, plutôt que d'être fourni avec un nombre considérable d'options dans une distribution standard, Firefox accepte des centaines d'extensions et de thèmes graphiques, ce qui permet facilement à chaque utilisateur de le modifier à son goût. Quelques fonctionnalités présentes par défaut dans Firefox incluent notamment:
FlightGear Flight Simulator (souvent abrégé FlightGear ou FGFS) est un logiciel de simulation de vol open-source et multiplate-forme développé par le projet FlightGear. Principalement écrit dans le langage de programmation C++, FlightGear est probablement le seul simulateur de vol dont les sources sont libres. Le projet est en premier lieu destiné à la simulation de vol civil. Il est approprié pour simuler l'aviation générale (les aéronefs légers, comprenant avions légers et ULM) aussi bien que l'aviation civile (le transport et l'aviation de ligne), les hélicoptères et des aéronefs militaires. Un UFO est aussi disponible pour ajouter des éléments dans le paysage. Le paysage comprend l'ensemble de la planète avec des détails plus ou moins élevés selon les régions.
Il est possible de bénéficier de la prise en charge de plusieurs processeurs ou cœurs en modifiant le fichier de configuration de la simulation preferences.xml, que ce soit une thread par écran de sortie ou plusieurs threads en parallèle pour les calculs. Les échanges radio (informations météo, état du trafic) sont simulés avec les aéroports ainsi que les balises de repérages aérien radio. La météo peut être récupérée depuis les stations météo réelles et intégrée à la simulation, les intempéries et leurs effets sur la navigation sont alors intégrés à la simulation. Il est possible d'utiliser le scenario à plusieurs en réseau et de simuler ainsi les contraintes d'encombrement des aéroports et du ciel.
Les formats de scènes et d'avions, les variables internes, etc. sont accessibles aux utilisateurs et documentés depuis le début. Le but des développeurs est de construire un moteur de base dans lequel les développeurs de scènes, les ingénieurs de tableaux de bord, peut-être les auteurs d'aventures ou de routines ATC, les artistes du son et les autres peuvent faire des ajouts.
Le modèle de vol est la manière dont est simulé un aéronef dans le programme. FlightGear peut utiliser plusieurs modèles de vol parmi les trois disponibles à l'heure actuelle et chaque aéronef doit être programmé spécifiquement pour un de ces modèles. Les premières versions utilisaient un modèle appelé LaRCsim, développé par la NASA, qui fut plus tard remplacé par des modèles plus flexibles:
Le moteur de simulation est SimGear. Il est utilisé autant pour des applications finales qu'en environnement de recherche, que pour le développement de simulations de vol. Cette polyvalence de Flightgear est parfaitement illustrée par la grande variété d'aéronefs disponibles. Actuellement, seul un moteur de rendu de terrain est disponible: TerraGear. Les effets météo incluent les nuages 3D, les éclairs pendant les orages et l'heure courante. Il est possible d'avoir la météo en temps réel grâce aux données METAR.
GIMPGIMP est un outil portable (c.-à-d utilisable sur de nombreuses plateformes) de manipulation d'images et de photos. Le mot GIMP est un acronyme de GNU Image Manipulation Program, en français Programme GNU de Manipulation d'Images. GIMP est utilisable pour une grande variété de tâches de manipulations d'images comme la retouche photo, la composition ou la création d'images. Il offre de nombreuses fonctionnalités. Il peut être utilisé comme un simple programme de dessin, comme un programme de retouche photo, comme un système en ligne de traitement par lot, comme un générateur d'image pour la production en masse, pour convertir un format d'image en un autre. GIMP est extensible. On peut lui ajouter de nombreux «Greffons» (plug-ins). Une interface de scripts bien développée permet de créer des procédures, les scripts, regroupant plusieurs opérations. Une des forces de GIMP est sa libre disponibilité depuis de nombreuses sources pour de nombreux systèmes d'exploitation. La plupart des distributions GNU/Linux incluent GIMP en standard dans leurs applications. GIMP n'est pas un freeware, c'est un OSS ou logiciel Open Source couvert par la licence GPL. La GPL donne à l'utilisateur la liberté de lire et de modifier le code source qui compose le programme.
La Licence publique générale GNU, ou GNU General Public License (son seul nom officiel en anglais, communément abrégé GNU GPL voire simplement «GPL») est une licence qui fixe les conditions légales de distribution des logiciels libres du projet GNU. Richard Stallman et Eben Moglen, deux des grands acteurs de la Free Software Foundation, en furent les premiers rédacteurs. Sa dernière version est la «GNU GPL version 3» publiée le 29 juin 2007. Cette licence a depuis été adoptée, en tant que document définissant le mode d'utilisation, donc d'usage et de diffusion, par de nombreux auteurs de logiciels libres, en dehors des projets GNU.
La GPL met en œuvre la notion de copyleft, un jeu de mots anglais faisant référence à la notion de copyright (right en anglais signifie à la fois le droit, c'est-à-dire la règle juridique, et la droite, qui marque une direction) que l'on peut transposer en français en parlant de «Gauche d'auteur» par référence au Droit d'auteur. Pour autant le copyleft n'est pas l'antithèse du copyright, au contraire, puisque le premier s'appuie sur le second. Ainsi le copyleft comme le copyright définissent et encadrent les droits des utilisateurs de façon contraignante. Le mécanisme est identique, mais les objectifs diffèrent: le copyright garantit exclusivement les droits de l'auteur, le copyleft s'attarde tout particulièrement aux droits des utilisateurs, et vise à préserver la liberté d'utiliser, d'étudier, de modifier et de diffuser le logiciel et ses versions dérivées.
La GPL est la licence de logiciel libre la plus utilisée. En avril 2004, 74,6% des 23'479 projets libres listés sur le site Freshmeat et 68,5% des 52'183 projets libres listés sur SourceForge.net étaient publiés sous licence GPL. Certains contestent cette méthode de mesure en affirmant qu'elle relève du quantitatif (nombre de projets) et ne rend pas compte du qualitatif (utilité des logiciels), mais nul ne conteste depuis longtemps que de nombreux utilisateurs emploient une quantité croissante de logiciels diffusés sous GPL.
La GNU GPL a une licence sœur, la LGPL (GNU Lesser General Public License et plus anciennement GNU Library General Public License), une version modifiée pour être moins contraignante quant à son utilisation dans un contexte de cohabitation avec des logiciels propriétaires. Elle a une autre licence sœur, la GFDL (GNU Free Documentation License) qui, elle, est applicable aux manuels, livres ou autres documents écrits. Cette dernière présente toutefois des inconvénients, mis en avant par le projet Debian; on peut choisir à sa place la GPL, qui est tout à fait applicable à un livre, article de carnet Web ou autre création.
L'objectif de la licence GNU GPL, selon ses créateurs est de garantir à l'utilisateur les droits suivants (appelés libertés) sur un programme informatique:
Pour la première liberté, cela exclut donc toutes limitations d'utilisation d'un programme par rapport à l'architecture (notamment le processeur et le système d'exploitation) ou à l'utilisation qui va en être fait.
La quatrième liberté passe par un choix: la deuxième autorisant de modifier un programme, il n'est pas tenu de publier une version modifiée tant qu'elle est pour un usage personnel; par contre, en cas de distribution d'une version modifiée, la quatrième liberté amène l'obligation à ce que les modifications soient retournées à la communauté sous la même licence.
K3b est un logiciel de gravure pour CD / DVD fonctionnant sur les systèmes d'exploitation GNU/Linux et autres systèmes Unix. Il fait partie de KDE et s'appuie donc sur les bibliothèques KDE, mais peut aussi est être utilisé dans d'autres environnements. Il fournit une interface graphique pour la gravure des CD/DVD permettant à l'utilisateur de graver du contenu multimedia et des données. Le programme est très finement paramétrable pour une utilisation avancée, néanmoins les paramètres par défaut conviennent parfaitement à l'utilisateur occasionnel. K3b est soutenu officiellement par la société française Mandriva depuis qu'elle a engagé l'initiateur et le principal contributeur de K3b en août 2006.
Konqueror Konqueror est un navigateur web et un gestionnaire de fichiers libre de l'environnement de bureau libre KDE. Il peut également afficher le contenu d'un serveur FTP, permettre de parcourir le réseau local et de visualiser des fichiers.
Il est possible de se créer différents profils d'affichage autres que ceux disponibles par défaut, et dans lesquels on peut ajouter, arranger, voire supprimer des panneaux d'information ou des boutons. Par exemple, il est possible d'afficher le panneau de signets (encore connus sous le nom de marque-pages ou favoris) sur un côté du navigateur, permettant d'un simple clic sur un signet d'afficher la page correspondante sur le panneau de navigation. Il est également possible d'afficher un panneau contenant l'arborescence des répertoires, ou encore sa collection de musiques, de vidéos, d'images, et de conjuguer l'utilisation de Konqueror avec des logiciels tels que Amarok, Kaffeine ou encore KuickShow. Konqueror permet aussi de séparer en plusieurs parties la zone d'affichage afin d'offrir des vues sur plusieurs répertoires (locaux ou distants) simultanément. Il est donc "multi-panels" (plus que quatre si on veut).
La quasi-totalité de l'interface peut-être configurée pour répondre à des raccourcis clavier, la plupart étant déjà prédéfinis (comme F11 pour basculer en affichage plein écran, etc.), permettant ainsi d'effectuer la totalité des opérations au clavier. La barre d'adresse a un support étendu d'autocomplétion pour les annuaires locaux, les adresses Internet et les moteurs de recherche. Quel que soit le profil d'affichage utilisé, Konqueror permet la navigation par onglet.
Libreoffice (parfois abrégé en LibO ou LO notamment sur les forums de discussions) est une suite bureautique libre, dérivée du projet OpenOffice.org, créée et gérée par The Document Foundation. LibreOffice est notamment soutenu par la fondation pour le logiciel libre et s'impose comme héritier naturel d'OpenOffice.org en rassemblant autour du projet l'ancienne «communauté OOo».
LibreOffice utilise nativement le format ouvert OpenDocument. LibreOffice permet aussi l'import et l'export des documents aux formats Microsoft Office (.doc(x), .xls(x), .ppt(x), ...) afin de permettre l'échange de documents avec les utilisateurs ne disposant pas d'une suite bureautique compatible OpenDocument. D'autre part, LibreOffice permet aussi le traitement des fichiers Portable Document Format (PDF), en effet il est possible non seulement d'exporter un document en format PDF, mais aussi d'y effectuer des modifications. Il permet aussi l'import et l'export des documents au format HTML, permettant ainsi d'être utilisé comme éditeur de pages Web.
LibreOffice est un intégré bureautique, c'est-à-dire un logiciel composé d'un ensemble de modules pouvant interagir entre eux pour créer et modifier des documents bureautiques, tels que des textes mis en forme, des tableaux de chiffres, des présentations, des dessins.
Linux Linux est le nom couramment donné à tout système d'exploitation libre fonctionnant avec le noyau Linux. C'est une implémentation libre du système UNIX respectant les spécifications POSIX. Ce système est né de la rencontre entre le mouvement du logiciel libre et le modèle de développement collaboratif et décentralisé via Internet. Son nom vient du créateur du noyau Linux, Linus Torvalds. Linux est le système le plus utilisé sur les super-ordinateurs et les smartphones. Sur les serveurs informatiques, le marché est partagé avec les autres Unix et Windows. Il est largement utilisé comme système embarqué dans les appareils électroniques: télévision, modem, GPS, etc. Il reste en revanche minoritairement utilisé sur sa plate-forme d'origine, les ordinateurs personnels. Le système avec toutes ses applications est distribué sous la forme de distributions Linux: Debian et Slackware sont les deux distributions historiques qui continuent à être activement développées et qui font preuve d'unt très grande qualité et stabilité. Nombreuses autres distributions ont ensuite été dérivées à partir des plus anciennes et réputées, tandis que d'autre projets ont été crées ex-novo; chacune à contribué à enrichir ce qui est aujourd'hui un véritable écosysthème.
GNU/Linux est le nom parfois donné à un de ces systèmes d'exploitation associant des éléments essentiels du projet GNU et un noyau Linux. C'est une terminologie créée par le projet Debian et reprise notamment par Richard Stallman, à l'origine du projet collaboratif GNU qui manquait encore d'un noyau pour en faire un système complet à la création de Linux, en 1991. Des systèmes complets prêts à l'emploi, réunissant les deux pièces, sont alors apparus, comme par exemple la distribution Debian. Dans le langage courant on trouve souvent l'emploi du terme «Linux» seul pour désigner une distribution du système d'exploitation GNU/Linux.
SeaMonkey est une suite internet (navigateur Web, client de courriel, agenda, tchat, éditeur de pages Web) open source qui est la continuation de l'ancienne Suite Mozilla (née de la libération du code source de Netscape Communicator 5.0 par Netscape Communications). SeaMonkey est développée par la communauté, contrairement à Mozilla qui est dirigée par la Mozilla Corporation, depuis sa création en août 2005. Le nouveau groupe gérant le projet est le Conseil SeaMonkey.
Mozilla Thunderbird est un client de messagerie libre distribué par la Fondation Mozilla et issu du Projet Mozilla. Le projet, uniquement consacré au courrier électronique, aux groupes de discussion et aux flux RSS et Atom, se veut plus léger et plus rapide que la Suite Mozilla. Tout comme Firefox, Thunderbird est basé sur le moteur Gecko et dispose d'une interface en XUL, ce qui lui permet de fonctionner sur diverses plates-formes. Il est également «extensible», c'est-à-dire qu'il peut facilement recevoir de nouvelles fonctionnalités par l'ajout d'extensions.